À l'origine réservée aux entités du groupe, Fund Channel s'est vite ouverte aux distributeurs externes (banques privées, multigérants, compagnies d'assurances). « Nous avions l'intuition que l'architecture ouverte était une vraie tendance et qu'il fallait industrialiser cette offre », raconte Guillaume Abel, son administrateur délégué.« C'est une plate-forme B to B qui référence des gammes de produits sans faire de sélection », précise Guillaume Abel. Avant de référencer un produit, Fund Channel s'assure qu'ils sont autorisés à la vente, que la société de gestion a pignon sur rue. Il n'y a pas de « due diligence » chez la société. Il y aurait pu avoir du « Madoff », ce qui n'est pas le cas, rassure Guillaume Abel. Elle fonctionne comme une centrale d'achats en négociant au mieux les tarifs avec les promoteurs. Il n'y a pas de frais d'entrée et les rétrocessions sont uniquement sur les frais de gestion qui varient en fonction des classes d'actifs.Fund Channel se distingue par son degré d'industrialisation qui nécessite d'importants investissements dans le système d'information (1,5 million d'euros par an). Autre point fort : la transparence de la négociation des commissions de rétrocession. « Quand nous renégocions nos accords tarifaires, nous n'augmentons pas nos marges mais reversons la différence aux clients », explique Guillaume Abel. Enfin, un site extranet permet aux promoteurs de suivre au quotidien le passif de leurs portefeuilles, véritable préoccupation de l'industrie.conjoncture porteuseAujourd'hui, Fund Channel travaille avec 160 sociétés de gestion, soit environ 10.000 fonds, et est en négociation avec 90 maisons. Toutes les classes d'actifs, hors gestion alternative, sont représentées. On y trouve même des ETF malgré de faibles frais de gestion sur ces produits, compensés par d'importants volumes. En termes d'encours distribués, cela représente 8 milliards d'euros. « Nous comptons multiplier par deux ce montant car la conjoncture est porteuse pour ce type d'activit頻, estime Guillaume Abel. Face à la concurrence, les promoteurs voudront garder leur part de marché. Pour cela, les rétrocessions seront de plus de plus élevées. Du côté des distributeurs, l'heure étant à la réduction des coûts fixes, ils externaliseront certaines fonctions proposées par Fund Channel comme le calcul, la facturation et le recouvrement des commissions de placement. T. S.++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++

latribune.fr

10 Jan 2009, 1:29

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