felix goltzResponsable de la recherche appliquée, à l'Edhec RiskPropos recueillis par J.-P. G.Vous publiez la troisième édition de votre étude sur l'utilisation des ETF par les investisseurs institutionnels. Quelles sont les constantes et les évolutions ? Ce qui est constant depuis 2006, c'est la volonté des investisseurs d'accroître leur utilisation des ETF qui rencontrent un fort taux de satisfaction. 94 % d'entre eux plébiscitent les ETF actions et 80 % les ETF obligataires et matières premières. Et ce en dépit de la crise financière. Ce qui n'est pas le cas des fonds indiciels traditionnels ou même des futures qui sont les principaux challengers des ETF chez les institutionnels. Ce qui est nouveau, c'est la demande pour de nouvelles formes d'indices actions comme par exemple les indices dits « fondamentaux » ou « intelligents ». Les investisseurs demandent aussi plus de diversité dans les indices notamment sur les pays émergents.Le potentiel des ETF est-il pleinement utilisé ? Non. Paradoxalement, les investisseurs réclament plus de diversité dans les indices mais concentrent leur allocation d'actifs sur des indices larges comme le Stoxx 600. Nos recherches montrent pourtant que l'on peut améliorer les performances d'un portefeuille en opérant des arbitrages plus fréquents et en utilisant davantage des indices sectoriels ou de style.Est-ce très différent pour les particuliers ? Oui, il est délicat d'opérer une allocation d'actifs avec un portefeuille de petite taille sans avoir de l'expertise. Il existe toutefois quelques fonds d'ETF dont c'est l'objectif.Les investisseurs demandent plus de diversité dans les indices.

latribune.fr

12 Juin 2009, 1:40

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