l'establishment se divise sur la gouvernance

Le consensus japonais est en train de craquer sur les questions de la gouvernance des entreprises, alors que les investisseurs redoutent les conséquences des mauvaises pratiques des groupes nippons en la matière. D'un côté, le ministre des Finances, qui s'inquiète du financement de l'économie japonaise, plaide pour l'ouverture des conseils des entreprises cotées à des administrateurs extérieurs. De l'autre, le Keidanren, puissant lobby du patronat japonais, fait de la résistance et demeure hostile au concept d'administrateur indépendant. Les régulateurs japonais, longtemps soupçonnés de connivence avec les grands patrons, ont pris la mesure du problème et plaident eux aussi pour l'ouverture. « Les investisseurs sont en train de perdre confiance dans le marché japonais », déplore le Tokyo Stock Exchange dans un rapport récent.
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