Comment diminuez-vous les coûts des achats non productifs??Nous connaissons les marchés, aussi bien ceux du nettoyage que ceux du voyage ou ceux de la reprographie, nous les surveillons une fois par semaine, ce qu'une entreprise a du mal à faire. De même, nous connaissons bien les fournisseurs, leurs offres, nous savons ce qu'elles apportent à nos clients. Et nous avons développé nos propres outils et méthodologies d'analyse des offres, de simulation des décisions, etc.Suffit-il de changer de fournisseur pour faire baisser les coûts??Non, bien sûr?! Dans la moitié des cas, nous maintenons les fournisseurs en place, mais nous renégocions avec eux. Notre but est de consolider les relations, pas de tout chambouler?! En fait, les bons fournisseurs nous aiment bien. Pour baisser les coûts, il faut souvent optimiser les processus chez le client et les tarifs chez le fournisseur. Cela évite les dérives.Vous agissez en quelque sorte comme des courtiers??Ce n'est pas tout à fait cela. Les courtiers sont rémunérés par les fournisseurs, nous sommes payés par les clients, sur ce qu'ils économisent. Nous ne voulons surtout pas devenir une centrale d'achats?!Quelle est la limite de l'exercice??En général, notre intervention dure dix-huit mois, c'est une période raisonnable. Puis nous pouvons intervenir à nouveau plus tard. PROPOS recueillis PAR S. C.interviewJohn Goodhardt, directeur général Europe d'Expense Reduction Analyst

latribune.fr

11 Sept 2009, 1:39

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