Big-bang en vue dans le paysage syndical. Demain, dans toutes les entreprises, entre en vigueur la réforme de la représentativité. Un bouleversement majeur, notamment pour les « petits » syndicats tels que la CFTC ou la CFE-CGC. Seules les organisations qui obtiendront 10 % des voix aux élections pour les comités d'entreprise auront, demain, le droit de négocier un accord. Première grande entreprise à se frotter aux nouvelles règles du jeu, la SNCF, où des élections se dérouleront le 26 mars. À cette occasion, quatre syndicats sur huit risquent de disparaître. Pour survivre, des rapprochements sont à l'?uvre. Compte tenu du poids des organisations contestataires telles que la CGT et SUD, la direction de l'entreprise publique aura aussi bien du mal à réunir une majorité suffisante pour signer des accords. Un coup de frein au dialogue social que de nombreuses entreprises pourraient connaître dans les prochains mois. PAGE 5

latribune.fr

13 Jan 2009, 1:26

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