Il y a deux ans, alors collaborateurs dans un grand studio de jeux, Lionel Barret a l'idée de développer des outils pour fabriquer des villes mieux adaptées aux productions." Les jeux avaient beaucoup de décors urbains difficiles à construire et à modifier. On rencontrait aussi des problèmes importants de taille et de niveau de détails " , explique-t-il. La solution ? Industrialiser la création des décors permettant des villes infinies. Après un an et demi d'études et leur start-up créée en octobre 2007, les deux ingénieurs ont développé des technologies pour automatiser la production de décors urbains. La société, basée à la fois à Lyon et à Roanne, a obtenu le soutien des incubateurs Créalys, Novacité, ainsi que de Rhône-Alpes Entreprendre. A priori marché de niche, la réalisation de décors urbains recèle cependant de vraies perspectives de développement. " Le budget moyen d'un jeu vidéo, c'est 10 millions de dollars, analyse Lionel Barret. Près de la moitié des jeux ont des décors urbains et c'est même les deux tiers des jeux qui figurent au classement des meilleures ventes 2006. " Sans compter le cinéma, les films d'animation et autres serious games .SEUL SUR LE CRENEAUUn marché des images où Gamr7 (de l'anglais gamers'heaven : le paradis des joueurs), est pour l'heure le seul prestataire mondial dans sa spécialité. Pour des raisons de confidentialité, la start-up reste assez floue sur ses objectifs en 2008, revendiquant " entre 2 et 5 projets avec des studios " et " un chiffre d'affaires raisonnable en middleware " (logiciel permettant à deux ou plusieurs applications réparties dans un réseau de communiquer entre elles, Ndlr). Une activité qui a déjà permis aux fondateurs de recruter cinq ingénieurs à temps plein.

latribune.fr

29 Sept 2008, 15:48

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