La hausse des prix dans l'alimentaire n'a pas vraiment eu lieu en 2007 et sera surtout effective à partir de cette année. C'est l'opinion partagée par 61 % des dirigeants sondés dans le cadre du 6e baromètre de la grande consommation, publié hier par l'hebdomadaire LSA, en partenariat avec Ineum Consulting et TNS Sofres.Le moral des consommateurs, qui avaient déjà une impression de " cherté des prix ", risque de flancher en 2008. Car 87 % des dirigeants interrogés annoncent une hausse de leurs prix de vente, qui devrait être en moyenne de 10 % dans l'alimentaire. Les industriels qui ont dû faire face à une hausse de 58,6 % du prix du blé entre 2006 et 2007 en France, alors que sur la même période, celui du maïs s'envolait de 43,3 %, celui des oeufs de 39,3 % et celui du lait de 6,3 %, entendent bien répercuter ces hausses des matières premières auprès de leurs clients distributeurs.La Fédération nationale des producteurs de lait a déjà prévenu que le prix du lait payé aux producteurs va augmenter de 37 % au premier trimestre. Et Bonduelle a annoncé hier son intention d'augmenter ses prix de 4 à 6 % d'ici à juillet. Dans ces conditions, les négociations avec la distribution qui se déroulent actuellement et doivent aboutir mi-février s'annoncent plus tendues que les années précédentes.

latribune.fr

26 Sept 2008, 3:48

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