Le marché du disque s'est effondré de 17 % en France

Le marché de gros hors taxes des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), a poursuivi sa chute en 2007, avec une baisse évaluée à 17 % environ, ont indiqué hier Christophe Lameignère et Hervé Rony, président et directeur général du Snep, évoquant " une année pourrie ". En 2006, la baisse n'était " que " de 10,7 %. Le marché a perdu 50 % de sa valeur, depuis le début de la crise en 2002, le chiffre d'affaires des éditeurs tombant sous 800 millions d'euros. Face à la crise, Universal Music France a le mieux résisté et vu sa part de marché se renforcer au-dessus de 40 %, quand, selon nos informations, Warner, Sony-BMG et EMI ont subi des reculs de plus de 20 % de leurs ventes.L'ACCORD SUR L'OFFRE CULTURELLE EN LIGNE BIEN RECULa croissance du chiffre d'affaires du marché numérique (Internet et téléphonie mobile) s'est tassée (+ 15 à 20 % contre + 30 % en 2006), en raison de la chute du marché des sonneries téléphoniques. Le numérique représente moins de 10 % du marché total.Le Snep a répété qu'il était satisfait de l'accord sur l'offre culturelle en ligne signé fin novembre à l'Elysée après la mission confiée au PDG de la Fnac, Denis Olivennes. " Il faut que cela se mette en place rapidement, à l'été ", a souhaité Hervé Rony. Le gouvernement pourrait déposer un texte devant le Sénat en première lecture peu après les municipales. Cet accord signé entre les secteurs de la musique, du cinéma, d'Internet et les pouvoirs publics prévoit une série de mesures pour freiner le piratage et stimuler l'offre légale en ligne.
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