GM sauve son titre de numéro un mondial

L'américain affirme avoir écoulé 9,369 millions de véhicules l'an dernier, contre 9,366 pour Toyota (avec ses filiales Daihatsu et Hino). Même si le japonais a tenu le flambeau durant quelque mois. Les volumes de GM n'ont toutefois progressé que de 3 %, contre une croissance de 6 % pour son rival. Paradoxalement, le constructeur nippon semble presque se réjouir d'avoir laissé le titre à l'américain. Préférant une relative discrétion, Toyota ne redoute rien tant que d'éventuelles levées de boucliers contre lui parmi ses concurrents et surtout les pouvoirs publics de certains pays comme les États-Unis, dont l'industrie automobile est menacée.VENTES HISTORIQUES EN CHINE POUR GMGM a sauvé sa mise grâce à des résultats record en Chine (+ 18 % à 1,03 million d'unités), à travers ses coentreprises locales. Il a également obtenu des ventes historiques en Russie (+ 95 % à 258.000) et au Brésil. Ces performances ont compensé le fléchissement continu en Amérique du Nord (- 6,1 % à 4,515 millions d'unités). Le groupe de Detroit bénéficie notamment du boom de sa marque Chevrolet, un label " fourre-tout " qui mélange selon les marchés des produits conçus aux États-Unis, en Corée par sa filiale GM Daewoo ou en Europe par sa branche allemande Opel.Toyota a contrebalancé le recul de ses ventes au Japon (- 4 % à 2,26 millions) par une augmentation à l'international (+ 10 % à 7,1 millions). Toyota progresse notamment en Chine (+ 61 % à 511.000 unités) et en Europe (+ 10 % à 1.261.000, Russie comprise). Il a aussi amélioré ses positions aux États-Unis l'an passé, sur un marché en baisse.En 2008, Toyota pourrait enfin devancer son concurrent. Le japonais pronostique une hausse de 5 % de ses ventes mondiales à 9,85 millions, avec une avancée significative en Europe. La firme du Michigan risque, elle, de pâtir du marasme sur son marché intérieur.Toyota affirme que la première place mondiale en termes de ventes n'a pas d'importance. Le groupe préfère s'enorgueillir d'afficher les plus gros profits de la profession, alors que Wall Street s'attend à des pertes historiques en 2007.
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