Vivendi donne le coup d'envoi à son portail mobile Zaoza

" Il s'agit de valoriser l'ensemble des actifs et des métiers du groupe ", a fait valoir le PDG. Projet 100 % Vivendi, logé au sein d'une nouvelle filiale Vivendi Mobile Entertainment, Zaoza propose en téléchargement illimité sur PC et mobile des " milliers de contenus " (musiques, clips, jeux vidéo, etc.) pour 3 euros par mois, hors coûts de transfert de données facturés par l'opérateur mobile. À côté de cette zone aux contenus exclusifs renouvelés en permanence, coexistera un magasin virtuel de paiement à l'acte. Zaoza exclut en revanche le recours à la publicité.Dès aujourd'hui, le portail est gratuitement mis à la disposition des 116.000 inscrits de MagicZaoza, embryon du nouveau portail lancé en novembre, afin de tester les goûts du marché. En quelques mois, 800.000 téléchargements ont été effectués. Zaoza espère que ces pionniers, incités à partager les contenus avec leurs amis, l'aideront à recruter de futurs clients. Le service s'ouvrira au grand public en mars, chez les3 opérateurs de téléphonie mobile.VERSION ALLEMANDE ET ANGLAISE EN PERSPECTIVEVivendi Mobile Entertainment vise 500.000 abonnés en France d'ici à la fin de l'année, tandis qu'une version allemande est prévue pour le second semestre et un site anglais début 2009. Des accords ont notamment été passés avec Sony-BMG, Universal Music (filiale de Vivendi), EMI et l'éditeur de jeux vidéos, Eidos. En revanche, les détenteurs d'iPhone ne pourront pas télécharger les contenus protégés par des DRM (verrous numériques) différents de ceux d'Apple. " En France, sur 50 millions de portables, Zaoza fonctionne sur les 15 à 20 millions de mobiles ayant accès à l'Internet mobile ", rétorque son directeur général, CédricPonsot. Jusque-là, un peu plus de 10 millions d'euros ont été injectés dans le projet. Un investissement similaire devrait être réalisé d'ici la fin de l'année. " Nous prévoyons d'être rentable dès 2008 en France, avant un retour sur investissement courant 2009 ", explique Cédric Ponsot. Si l'expérience est concluante, Vivendi pourra alors remettre au pot.
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