L' année 2005 a été difficile pour Mattel, avec une pression importante sur les coûts et une baisse des ventes pour la marque Barbie qui a effacé les progrès réalisés pour d'autres produits", a indiqué hier Robert Eckert, PDG du leader mondial du jouets. Les piètres performances de fin d'année sont, en tout cas, loin d'avoir compensé un troisième trimestre déjà décevant. Entre octobre et fin décembre, le chiffre d'affaires du groupe américain s'est élevé à 1,84 milliard de dollars (contre 1,85 milliard un an plus tôt), alors que le résultat net a reculé de 1,8 % à 279,2 millions de dollars.Voitures Hot Wheels. L'international a mieux tiré son épingle du jeu (+ 3 %) que le marché domestique (- 3 %). Les ventes de la marque Barbie, pour leur part, ont chuté au total de 11 % - comme celles des petites voitures Hot Wheels -, soit le neuvième trimestre de baisse consécutif. Selon Robert Eckert, des changements - d'abord légers cette année puis plus profonds par le futur - sur Barbie devraient intervenir pour inverser cette tendance. Et réussir enfin à redresser le cap face à la concurrence des poupées Bratz.Sur l'année, le bilan n'est guère meilleur. Le chiffre d'affaires a certes progressé de 1 % à 5,18 milliards d'euros. Aux États-Unis, il a accusé un repli de 2 % tandis qu'il a progressé de 5 % hors des frontières du groupe. Le résultat d'exploitation quant à lui a reculé de 9 % à 664,5 millions de dollars, du fait d'une baisse des marges brutes et d'une augmentation des dépenses générales. Le bénéfice net a chuté de 27 % à 417 millions de dollars. "Mais nos liquidités et notre bilan restent solides avec environ un milliard de cash-flow à la fin de l'année", a souligné Robert Eckert.I. S.

latribune.fr

26 Sept 2008, 3:27

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