Effort durable ?

Maastricht ! Combien d'arrangements budgétaires, de bouts de ficelle financiers, de fonds de tiroirs raclés auront été organisés en son nom ! Bonn, c'est promis, sera donc au rendez-vous de la monnaie unique, grâce à des pratiques pas toujours orthodoxes. Après avoir envisagé de vendre une partie de l'or de la Bundesbank, le gouvernement table désormais sur des recettes de privatisation ou la vente de stocks pétroliers pour, à côté d'une évolution favorable des comptes sociaux - chômage excepté - et des finances territoriales, respecter le sacro-saint critère des 3 % de déficit public. Si l'Allemagne ne pouvait décemment pas rater son entrée dans l'euro, après avoir brocardé les pays du « Club Med », reste à savoir si son assainissement budgétaire sera durable. Toujours rabat-joie, Hans Tietmeyer a lourdement insisté sur ce point hier.
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