Les scandales bancaires font tomber des têtes

La vague des scandales bancaires à répétition au Japon a provoqué, à la veille du week-end de fin d'année, un important remaniement au sein des services du ministère des Finances. Masayoshi Takemura, l'actuel ministre des Finances, a obtenu le départ de son vice-ministre, Kyosuke Shinozawa. Ce départ, a-t-on expliqué au siège du ministère, devrait permettre un « renouvellement du personnel » et une « clarification des responsabilités » au sein de cette administration dont la gestion, tout au long de l'année écoulée, de la crise du système financier a été abondamment critiquée dans le pays. Avec la liquidation ordonnée d'une demi-douzaine d'établissements, l'adoption de règles prudentielles plus contraignantes et le règlement récent du dossier des « jusens », le ministère estime avoir fait le plus gros du travail. L'utilisation de 7 milliards de dollars de fonds publics pour aider au règlement du dossier des « jusens » a toutefois provoqué l'indignation d'une bonne partie de l'opinion publique, et des voix se sont élevées pour réclamer que les responsables de cette débâcle soient recherchés et punis. Par ailleurs, Yasuda Trust and Banking, quatrième « trust bank » japonaise, spécialisée dans la gestion d'actifs, va devoir être renflouée à hauteur de 100 milliards de yens (environ 4,8 milliards de francs) par la Fuji Bank et plusieurs autres partenaires, dont Yasuda Life Insurance Co. et Marubeni Corp., a rapporté samedi le quotidien « Sankei Shimbun ». Yasuda Trust devrait accuser près de 200 milliards de yens de pertes en raison de ses engagements sur les caisses de crédit immobilier en faillite (jusen).
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