La Banque verte affiche ses ambitions dans les partenariats public-privé

Aligner sa part de marché dans le segment des marchés public-privé (PPP) sur celle dont elle dispose auprès des entreprises (environ 33 %) et des collectivités locales (entre 25 % et 30 %) est l'objectif de Crédit Agricole SA : " Nous souhaitons qu'un tiers des PPP à l'horizon 2010 se fasse avec notre groupe " explique Bruno Carles, directeur des marchés des entreprises, des collectivités publiques et des professionnels chez CA.SA. La banque s'est positionnée sur ce segment avec l'apparition de ce nouveau type de contrats liant les collectivités publiques aux entreprises privées fin 2004. Elle est déjà intervenue sur des financements d'hôpitaux, de gendarmeries, d'établissements scolaires et de prisons. Mais, comme le souligne Alain Lecrivain, responsable mondial du développement des PPP de Calyon, la banque d'affaires du groupe, " nous n'en sommes qu'aux prémices. Le marché des PPP est devant nous. Il existe de nombreux chantiers à venir, souvent de plusieurs milliards d'euros, notamment dans le secteur des transports (ferroviaire, routier, portuaire, aéroporturaire...), liés à l'environnement (distribution d'eau, traitement des déchets) ou à la vie dans la cité (tribunaux, universités, stades,...)" . Globalement, les projets identifiés en France représenteraient un marché de 20 milliards d'euros. À l'horizon 2009, le marché des PPP devrait atteindre 10 % de l'environnement public, soit 5 milliards d'euros par an.QUATRE FILIALES A DISPOSITION DE SES CLIENTSPour répondre à cette demande, qui sera notamment identifiée via le réseau des 39 caisses régionales, Crédit Agricole SA propose une offre qu'elle veut la plus large possible. Tant sur la taille des projets (il existe une structure ad hoc, FIP, pour les financements inférieurs à 60 millions d'euros) que sur la palette de produits et de services. La banque, qui agit toujours pour le compte de consortiums, met à disposition de ses clients quatre filiales (FIP, Crédit Agricole Immobilier, Calyon et Meridiam) pouvant intervenir de bout en bout d'un projet. " Notre offre est totalement intégrée " précise Alain Lecrivain, conseil financier, assistance à la maîtrise d'ouvrage, intervention en fonds propres, préfinancement de la construction et dette projet, gestion du risque du taux... rien ne semble laissé au hasard.
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