très mauvais mois de janvier pour la dette grecque

Janvier a été très mauvais pour les obligations d'État grecques. Les titres de dette helléniques ont enregistré la plus mauvaise performance mondiale du compartiment selon les indices Bloomberg-Effas, avec un repli mensuel de 6%. Et ce, alors que ce mois a été plutôt favorable aux titres d'État dans un climat de retour d'aversion au risque. Mais les obligations grecques ne sont plus en odeur de sainteté auprès des investisseurs. Depuis le début de la crise des finances du pays en octobre 2009, elles ont abandonné 11% en raison de mouvements spéculatifs sur un éventuel défaut de la Grèce. La semaine dernière, le rendement des titres à 10 ans a cassé le seuil des 7% et atteint des niveaux inconnus depuis 1999. « Le niveau atteint la semaine dernière ne constitue pas une limite, mais les rendements grecs ne peuvent pas aller beaucoup plus haut », estime Bob Michele, directeur de la gestion obligataire chez JP Morgan. La mise en oeuvre du plan d'austérité présenté par le gouvernement devrait progressivement ramener le calme et limiter les mouvements spéculatifs. Mais les défis à plus long terme demeure. « Outre une dette importante, l'économie grecque souffre d'un problème de compétitivité et d'une insuffisance de l'épargne privée », avertit Jean-Michel Six, chef économiste Europe de l'agence de notation Standard and Poor's. J. B.
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