À chaque chef de l'État « sa » vision du Grand Paris

Sous la Ve République, tous les présidents ont souhaité imprimer leur marque au développement de Paris et de sa région. De Gaulle a lancé les villes nouvelles afin de maîtriser la croissance désordonnée de l'île-de-France et a soutenu le développement du quartier de La Défense. Georges Pompidou a voulu adapter la ville à l'automobile en multipliant les rocades et les périphériques. À l'inverse, Valéry Giscard d'Estaing a donné un coup de frein au bétonnage et à la construction de tours et a préféré laisser des marques architecturales comme le musée d'Orsay ou La Villette. Son successeur François Mitterrand a poursuivi dans cette voie avec le Grand Louvre, l'Opéra-Bastille ou la Grande Arche. Mais ses actions ont rarement dépassé le boulevard périphérique. Nicolas Sarkozy, lui, souhaite densifier l'urbanisation afin d'arrêter le « mitage » qui enlaidit l'île-de-France.
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