La Bourse de Paris retombe vers les 4.000 points

Les tensions géopolitiques s'intensifiant dans les pays arabes, la hausse du pétrole a pesé sur la tendance, et fait passer au second plan des chiffres de l'emploi dans le secteur privé américain de très bonne facture. Après avoir chuté de 1,41 % à 4.009,89 points au plus fort de la baisse, le CAC 40 s'est légèrement repris sous l'impulsion de Wall Street pour terminer sur un repli de 0,81 % à 4.034,32 points.Impact sur l'aérienLes craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale nourrit par une possible hausse durable des prix du pétrole sont de plus en plus présentes dans l'esprit des investisseurs. Il faut dire que les tensions géopolitiques prennent de l'ampleur dans les pays arabes propulsant les prix de l'or noir à des sommets. Premier signe de l'impact de cette hausse, l'IATA (l'association internationale du transport aérien) a revu à la baisse ses prévisions de bénéfice net du secteur aérien. Face à cette situation, seul l'or joue son rôle de valeur refuge, signant un nouveau pic historique. Dans le même temps la monnaie unique a évolué à ses plus hauts de l'année au-dessus des 1,386 dollar. Dans ce contexte, les bons chiffres ADP de l'emploi privé aux États-Unis pour le mois de février sont passés au second plan. Plus forte baisse du CAC 40, Carrefour (- 3,90 %) n'a pas convaincu le marché par l'annonce de la future scission de l'intégralité de son enseigne de hard discount Dia et de 25 % de sa filiale immobilière Carrefour Property, qui seront ensuite cotées en Bourse. Essilor International a chuté de 2,98 %. Après une progression de 12 % depuis le 21 janvier, et un plus haut historique lundi 1er mars, le titre a subi des prises de bénéfices. À l'inverse, Bouygues a progressé de 3,04 %. Lors de la présentation de ses résultats, le groupe a annoncé qu'il visait une hausse de ses ventes de 2 % en 2011. De son côté, Vinci (+1,15 %) table sur une hausse d'au moins 5 % de son chiffre d'affaires en 2011. J. N.
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