- - - - - - - - - - -Nokia : +31 %Siemens : +18 %Deutsche Bank : +17,6 %Philips : +17,1 %Ægon : +13,4 %- - - - - - - - - - -Les investisseurs ont décidé de s'ouvrir au progrès. Dans un contexte d'embellie économique, le profil des acteurs de l'industrie technologique plaît. Métiers d'avenir, marges élevées, importants gisements de croissance... Le secteur s'impose à la première place des domaines d'activité ayant enregistré les meilleures performances boursières en Europe durant le premier trimestre (voir graphique). Et cela, alors que le consensus des anaystes établi par Factset table sur une reprise de 65% des profits de ses représentants en 2010. Ce domaine d'activité représente à lui-seul la moitié des dix meilleurs élèves du Dj Euro Stoxx 50, au premier rang duquel figure Nokia. L'équipementier télécom finlandais a marqué les esprits en grignotant 5 points de parts de marché (40% au total) au nez et à la barbe de ses pairs entre le troisième et le quatrième trimestre 2009. Effet de rattrapageSe permettant même au passage de livrer des chiffres trimestriels supérieurs aux attentes des analystes financiers. Il n'en a pas fallu davantage aux opérateurs pour renforcer leurs positions sur le titre et jouer un effet de rattrapage par rapport aux 130 points de retard pris par l'action Nokia face à Apple en 2009. Le destin du titre Siemens, à mi distance entre le segment industriel et la haute technologie, est étroitement lié à celui du groupe scandinave. Au travers d'une filiale commune Nokia Siemens Networks, les deux partenaires ont décroché un important contrat (dont le montant n'a pas été communiqué) avec Telefonica visant à optimiser le réseau d'internet mobile de l'opérateur. Mais le géant allemand, a su également séduire le marché en montrant une certaine capacité à s'extirper plus rapidement que prévu de la crise. Notamment grâce à une position dominante sur le marché des équipements électroniques et électrotechniques. Prises de bénéficesLa bonne surprise suscitée par un bond de 24% en rythme annuel de son bénéfice net entre octobre et décembre 2009 en apporte la preuve. D'autres comme Philips et Ægon sont, eux aussi, parvenus à tirer leur épingle du jeu dans le compartiment des valeurs technologiques. Plus surprenant, alors que la majorité de ses concurrents du secteur bancaire, jugés chers au vu de leur envolée depuis les plus-bas de mars, ont fait l'objet de prises de bénéfices, Deutsche Bank se hisse à la troisième place des meilleurs élèves de l'Euro Stoxx 50 à l'issue du premier trimestre. Non sans raison. La banque allemande est un cas particulier. Outre des résultats portés par une reprise de ses activités de marché, Deutsche Bank a montré au marché une certaine volonté de nettoyer ses actifs en annonçant son souhait de céder BHF Bank, dont le produit de la vente pourrait rapporter entre 650 millions et 1 milliard d'euros.

latribune.fr

02 Avr 2010, 23:39

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