Warren Buffett prêt pour de nouvelles acquisitions

« Nous sommes prêts à agir. Si on m'appelle ce lundi et que l'on me présente une affaire à 10 milliards de dollars et qu'elle me plaît, je la saisirai. » Les 40.000 actionnaires de Berkshire Hathaway qui ont fait samedi dernier le pèlerinage annuel dans le Nebraska pour l'assemblée générale de la société d'investissement, en ont eu pour leur argent. Son président, Warren Buffett, 79 ans, les a accueillis en grande forme : non seulement le « sage d'Omaha », qui n'a toujours pas dévoilé l'identité de son successeur, s'est dit prêt à reprendre les acquisitions après le rachat pour 26,5 milliards de dollars du groupe ferroviaire Burlington Northern Santa Fe, mais sa holding a renoué avec les profits.Au premier trimestre, le bénéfice net de Berkshire Hathaway s'est inscrit à 3,63 milliards de dollars contre une perte de 1,53 milliard un an plus tôt. Selon des chiffres provisoires, les investissements de la société et les produits dérivés y ont contribué à hauteur de 1,41 milliard de dollars alors qu'ils lui avaient fait perdre 3,24 milliards entre janvier et mars 2009. Buffett a tenté en vain d'influencer le débat sur la réforme financière au Sénat afin que Berkshire Hathaway ne soit pas obligé d'avancer davantage de garanties collatérales face aux 250 contrats dérivés dans lesquels la société a investi. Mais Berkshire Hathaway n'étant pas jugée comme une société risquée, elle n'aura vraisemblablement pas à « débourser un centime » si cette proposition était retenue, a assuré Buffett. confiance affichéeLe milliardaire a abordé un autre sujet sensible : les 5 milliards de dollars investis par Berkshire Hathaway dans Goldman Sachs. Vendredi, l'action de la banque a lâché 9,4 % après que les médias ont rapporté que les autorités fédérales envisageaient une action au pénal en raison de son comportement pendant la crise des subprimes. Buffett, connu pour ses participations à long terme, s'est voulu rassurant. « Nous adorons cet investissement », a-t-il déclaré, réitérant sa confiance au PDG de la banque. « Alors que nous sommes assis là, nos actions de préférence nous rapportent 15 dollars par seconde ! »Eric Chalmet, à New York
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