Edenred reçoit un accueil très favorable en Bourse

Coup d'envoi réussi pour l'introduction en Bourse d'Edenred, société de services prépayés (Tickets-restaurant...), née de la séparation des activités du géant Accor. Le moment était attendu. Et pour cause. L'opération représente la plus importante de ce genre parmi les entreprises françaises depuis 2008.À la clôture, le titre a enregistré ce vendredi la plus forte hausse du CAC40 en grimpant de près de 30 %, à 14,80 euros.A contrario, l'action Accor, entité conservant le nom du groupe ainsi que les activités d'hôtellerie, a affiché la plus mauvaise performance du jour, concédant une chute de 4,8 %. La première a profité de mouvements d'arbitrages favorables au détriment de la seconde dans un indice qui comptait, le temps d'une journée 41 valeurs, en attendant qu'Edenred s'en éclipse lundi prochain.Décollage à l'ouvertureDès le début de la séance à la Bourse de Paris, l'entrée d'Edenred démarre par un envol. L'action ouvre à 13,37 euros. Trois minutes plus tard, le titre se vend à 13,72 euros, soit une hausse de plus de 20 % par rapport à son prix de référence, établi à 11,40 euros.Le PDG d'Accor Gilles Pélisson avait minimisé les risques d'échec en retenant un prix situé dans le bas de la fourchette initialement attendue entre 11 et 14 euros.L'écart se creuse entre Edenred et AccorDans le même temps, le titre Accor passait de 24,4 à 23 euros. Dans les heures qui suivent, l'écart se creuse : Edenred prend de l'essor et dépasse les 14 euros en fin de matinée, pour atteindre 14,94 euros dans l'après-midi, soit une hausse avoisinant 30 %.Le titre Accor, lui, baisse, mais reste néanmoins au-dessus de la moyenne du consensus, selon un analyste. Accor perdra ensuite entre 4 et 5 % de sa valeur au fil de la matinée pour descendre dans l'après-midi à 23,30 euros.Une opération neutre pour les actionnairesIn fine, la valeur boursière combinée des deux sociétés dépassait à peine le montant de l'action tel qu'il a été enregistré avant le dédoublement.L'intérêt de l'opération, qui visait à créer deux entreprises distinctes valant davantage séparées qu'un groupe présent sur plusieurs métiers, reste donc à démontrer.
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