cite>Google espère que le logiciel d'information (horaires, prix, etc.) sur les vols développé par ITA Software, combiné avec sa technologie, permettra d'innover dans la recherche en ligne de billets d'avion. L'objectif affiché dans le communiqué officiel est double : du côté consommateur, il s'agit de simplifier la comparaison des options de vols et l'accès aux sites d'achat de billets ; du côté entreprise, il s'agit d'augmenter le trafic sur les sites de compagnies aériennes et d'agences de voyage, et donc d'augmenter leur nombre de clients. Avec cette opération, Google cherche à profiter de la croissance du marché des billets en ligne. Il devrait passer de 45 à 59 milliards de dollars par an d'ici à 2014, selon l'agence de presse AP. Le moteur de recherche s'attaque aussi à la concurrence entre sites comparateurs de voyages en ligne, et notamment à « Bing Travel » développé par son rival Microsoft.Une fusion dangereuseD'après Andreas Pouros, directeur opérationnel de Greenlight, une agence britannique de marketing spécialisée dans les moteurs de recherche, " les intermédiaires de voyage devraient se préoccuper du fait que Google soit en passe de devenir incontournable dans le comportement des consommateurs pour les achats de voyage." Les agrégateurs de données tels queTravelsupermarket et Kayak devraient donc s'attendre à rencontrer des difficultés face à la fusion des geeks de Standford (origine de Google) et du MIT (Massachusets Institute of Technology, origine de ITA).Même si Google s'engage à ce que l'opération ne provoque ni perte de concurrence ni modification de parts de marché. Le géant de la Sillicon Valley va devoir, comme pour son acquisition de la régie publicitaire DoubleClick en 2007, passer sous les fourches caudines de l'autorité américaine de la concurrence.

latribune.fr

03 Juill 2010, 2:46

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