transportIl y avait déjà l'enquête sur l'alliance de deux membres de Skyteam, Air France-KLM et Delta, en vigueur depuis avril ainsi que celle qu'envisage de mettre en place Lufthansa, United Airlines, Air Canada et Continental. Depuis hier, la Commission européenne a également transmis une lettre de griefs au projet d'American Airlines, British Airways et Iberia, trois transporteurs de l'alliance Oneworld, de resserrer leurs liens commerciaux. Comme leurs concurrents, ils veulent créer une sorte de fusion virtuelle sur l'axe transatlantique en harmonisant leurs horaires de vol, leurs prix, et se partageant les coûts et les recettes. immunité antitrust requiseImproprement appelé « joint-venture » dans le jargon du secteur bien qu'il n'inclue pas de liens capitalistiques entre les compagnies aériennes, ce système est le plus haut degré de coopération commerciale. Pour le mettre en place, il nécessite une immunité antitrust des États-Unis qu'attendent toujours British Airways, American et Iberia. « Nous voulons nous assurer que cela apporte un bénéfice aux consommateurs », explique à « La Tribune » un porte-parole de la Commission, rappelant que les ententes tarifaires étaient interdites (sauf si elles apportent des bénéfices aux clients). Hostile à ce « monopole géant », qui fragiliserait ses positions à Londres Heathrow, Virgin Atlantic (membre d'aucune alliance) a estimé que les craintes de la Commission étaient justifiées. Chez BA, on « attend impatiemment l'occasion d'apaiser et de surmonter les inquiétudes ». Fabrice Gliszczynsk

latribune.fr

03 Oct 2009, 1:44

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