Avec 6 millions d'euros d'investissement, soit autant que son chiffre d'affaires en 2009, l'imprimerie IDMM fait preuve d'un bel optimisme pour l'avenir. Le volume de dépenses, important, se répartit à égalité entre l'achat de trois nouvelles machines et le déménagement dans des locaux flambant neufs (2.000m2) de Dardilly à Champagne au Mont d'Or, dans l'ouest lyonnais. Pourquoi une opération aussi ambitieuse ? « Les investissements sont par définition très lourds dans notre activité et, d'autre part, nous avons l'habitude de changer nos machines tous les quatre ou cinq ans pour rester au top de la qualité », justifie Patrice Marta, PDG d'IDMM société qu'il a créée avec Françoise July en 1992. L'imprimeur, spécialisé dans l'offset feuille à feuille, a acquis trois presses Heidelberg, une quatre-couleurs et deux cinq-couleurs + vernis acrylique, des nouveaux modèles dotés du fin du fin technologique en contrôle qualité. L'opération est financée par un crédit-bail immobilier et un autre pour le matériel ainsi que par la location des anciens locaux (1.500 m2) dont IDMM est resté propriétaire. Concurrence férocePrésent dans un secteur où il ne peut chercher des débouchés à l'exportation, IDMM a aussi investi pour augmenter sa productivité et résister à la crise. Laquelle est amplifiée dans l'imprimerie avec des prix en baisse dus « à une concurrence féroce » et la réduction naturelle du marché du print liée au Net.Habituée à une croissance régulière depuis quinze ans, la PME de 22 personnes a marqué le pas depuis 2007 et accusé une baisse de 20 % de son chiffre d'affaires en 2009. Aujourd'hui, IDMM travaille avec les grands comptes (pour 40 %), les PME (15 %), les collectivités (10 % environ) et les agences de communication. L'imprimeur se félicite de « la montée en puissance depuis six ans » de ces dernières (25 % de l'activité), particulièrement exigeantes sur le respect des délais et la qualité. Pour retrouver la croissance, IDMM prévoit de sortir de la région lyonnaise, où il a 90 % de sa clientèle, pour prospecter plus largement le marché régional rhônalpin. Claude Ferrero, à Lyo

latribune.fr

02 Nov 2010, 23:21

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