Timide début d'année pour Gemalto. A la Bourse de Paris, le titre du spécialiste des cartes à puces a reculé lundi de 0,30 % à 31,75 euros, dans un marché nettement haussier. La société a annoncé avoir finalisé la cession de ses terminaux de paiement à l'américain VeriFone pour un montant non précisé. Gemalto et VeriFone ont également décidé de renforcer leur partenariat stratégique pour accélérer le développement des paiements par cartes à puces aux États-Unis. Gemalto va aussi pouvoir se renforcer dans le business « machine to machine », à savoir des systèmes de communication entre machines qui utilisent des réseaux sans fil. Tassement dans la téléphonieEn juin dernier, le numéro un mondial des cartes à puces avait déjà racheté l'américain Cinterion pour 163 millions d'euros. Cette stratégie de diversification des activités doit permettre à Gemalto de compenser le tassement de ses revenus dans la téléphonie. En octobre, le groupe a fait état d'une progression de 25 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 500 millions d'euros, mais d'une légère contraction de l'activité traditionnelle de cartes SIM.Le groupe, qui publiera ses résultats annuels le 10 mars prochain, n'en affiche pas moins un bilan boursier positif en 2010 (+ 4,3 %). Si le début d'année a été difficile - avec le bogue des cartes bancaires en Allemagne-, Gemalto a su convaincre les investisseurs en annonçant le versement de son premier dividende (0,25 euro par action) au titre de l'exercice 2009, quatre ans après sa naissance issue de la fusion entre Axalto et Gemplus.Depuis le 2 juin 2006, le titre Gemalto a progressé de plus de 35 %. En 2011, la société pourrait profiter d'une association avec Apple afin de développer des cartes SIM pour le géant à la pomme. Reste que la valorisation de la société paraît excessive. La valeur se paie 23 fois les bénéfices attendus pour 2011, contre 14 fois pour le marché. Blandine Hénault - 0,30 %

latribune.fr

03 Jan 2011, 23:25

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