L'art de se jouer des taux

Depuis le 1er janvier dernier, le fonds, en hausse de 1,26%, est géré selon une approche flexible. Un des atouts majeurs de la nouvelle approche élaborée par Swan Capital Management et la société de conseil G&G Private Finance réside dans la capacité du fonds à faire face aux hausses futures des taux d'intérêts et à l'inflation. « Lorsque les taux d'intérêt montent, les portefeuilles existants offrent un rendement relatif moins important. Leur valorisation sur les marchés est donc impactée à la baisse, sauf lorsque leur sensibilité aux taux d'intérêt est nulle ou négative. Pour cette raison, nous nous laissons la possibilité, pour le portefeuille, de faire évoluer cette sensibilité de -3 à +6 », explique Yoann Dupin, le gérant, qui précise : « Une sensibilité de 3 signifie que toute hausse de 1 % des taux d'intérêt a pour conséquence une baisse de 3% du portefeuille et vice-versa ». « Générer plus de 3 % par an »Ainsi, grâce à des positions sur des obligations à taux variable, sur des obligations indexées sur l'inflation et sur des contrats à terme sur taux d'intérêt, le gérant pourra, lorsqu'il le jugera utile, tirer parti des tensions anticipées sur la courbe des taux. « Nous nous sommes fixés comme objectif de générer de façon régulière une performance annuelle supérieure à 3 % », ajoute Christophe François, le directeur général de Swan Capital Management. Le portefeuille comprend une soixantaine de lignes parmi lesquelles, à hauteur de 56,9 % de l'actif, des obligations européennes à taux fixe, sur Axa, PPR, Lagardèrerave;re, ou encore Havas, des obligations européennes à taux variables, sur Telecom Italia, ING ou UBS, ainsi que des obligations internationales et des fonds d'investissement (LFP Libroblig, M&G Optimal Income). À titre de diversification, le gérant a également retenu, trois lignes d'actions sur Pages Jaunes, Vivendi et France Télécome;lécom. « Nous avons déjà réduit la sensibilité des obligations à long terme. Globalement, la sensibilité du portefeuille est passée de 3 en début d'année à 2,15 aujourd'hui. En fonction des anticipations de croissance et des choix de politique monétaire de la BCE, nous serons peut-être amenés, à adopter une sensibilité nulle voire négative d'ici à la fin de l'année », estime Yoann Dupin.
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