De la consolidation

La semaine boursière s'inscrit décidément au chapitre de la morosité. Le CAC 40 a encore reculé hier de 0,55 % à 3.553,51 points. Rien n'y a fait, ni le maintien des taux de la Banque centrale européenne qui a en outre légèrement revu à la hausse ses perspectives économiques pour la zone euro, ni les prévisions plus optimistes de l'OCDE qui prédit désormais une sortie de la récession généralisée au second semestre, ni même les chiffres de l'activité dans les services, de part et d'autre de l'Atlantique, en nette amélioration. Tous attendent les chiffres mensuels de l'emploi aux États-Unis, ce vendredi après-midi, qui devraient permettre enfin au marché de prendre une vraie direction.incertitudesDu coup, les investisseurs ont défait ce qu'ils avaient fait la veille, faisant progresser les cycliques (Saint-Gobain, Bouygues, Vinci, Lafarge, etc.) en raison de ces bons indicateurs macroéconomiques et délaissant les défensives. En mal de remontant, le marché a pourtant sanctionné Pernod-Ricard, estimant que ses bons résultats annuels étaient uniquement tirés par l'acquisition du champion suédois de la vodka, Absolut, et que les perspectives du groupe restaient incertaines. Le titre a du coup signé la plus forte baisse du CAC 40, reculant de 4,47 % à 51,11 euros.Les révélations de « La Tribune » sur les projets d'acquisition d'Atos Origin en Italie ont profité à l'action, qui a gagné 1,12 % à 33,9 euros. Le champion français des jeux vidéo Ubisoft a fait encore mieux (+ 3,33 % à 13,02 euros) grâce aux propos optimistes de ses dirigeants. n- 0,55 %
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