harmacieLa tension monte entre les génériqueurs et Sanofi-Aventis sur son anticoagulant Plavix. La filiale française de l'israélien Teva a saisi lundi l'Autorité de la concurrence à propos « des pratiques [de Sanofi] visant à limiter l'entrée et le développement sur le marché des médicaments génériques du Plavix, en usant de sa position dominante ». « Nous avons constaté un amalgame d'informations déformées qui jettent le trouble dans l'esprit des pharmaciens », explique Maurice Chagnaud, président de Teva France, à « La Tribune ». Le brevet du Plavix court jusqu'en février 2013 en Europe, mais les produits d'une dizaine de laboratoires (dont Teva) figurent déjà parmi les médicaments remboursables en France. Ils associent le principe actif clopidogrel avec un sel différent de l'original. Sanofi a tiré le premier il y a un mois avec son propre générique du Plavix, par l'entremise de sa filiale Winthrop. « Nous attendons la notification de l'autorité de la concurrence et restons attachés au respect du droit de propriété intellectuelle et du droit commercial », a commenté Sanofi. Plavix a rapporté l'an dernier 2,6 milliards d'euros au labo et coûté 535 millions à la Sécurité sociale. Pour 2010, cette dernière espère économiser 200 millions grâce aux génériques de ce médicament. A. T.

latribune.fr

04 Nov 2009, 1:45

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