Bernadette groisonNouvelle secrétaire générale de la FSUN'est-il pas difficile de succéder à Gérard Aschieri ?Paradoxalement, cela facilite les choses. Gérard Aschieri a réussi à donner de la FSU une image de fédération ouverte, reconnue, qui peut rassembler et avec laquelle on peut discuter. Le plus difficile sera de garder ce capital.Quelle est votre feuille de route ?Dès demain, le premier grand rendez-vous sera la question des retraites, qui représente bien tous les défis que j'ai à relever en prenant la tête de la FSU. Nous devons imposer le débat sur le sujet, ce qui pose la question du rapport aux autres syndicats et de notre capacité à mobiliser. Notre force de proposition est aussi un vrai défi. L'intersyndicale du 8 février sera l'occasion d'aborder ces thèmes.La coopération avec la CGT est un bon moyen d'élargir votre assise au-delà de l'Éducation nationale...Pas forcément. Hors de l'Éducation, la FSU recueille déjà de bons échos là où elle est implantée. Il s'agit surtout d'être plus efficace syndicalement et de dépasser nos divisions.le premier grand rendez-vous sera la question des retraites.flashinterview

latribune.fr

04 Févr 2010, 23:45

Partager :