Coupe Davis  : des promesses à tenir

Jo-Wilfried Tsonga.L'ambition reste la même mais s'affiche moins ostensiblement. Douchés par leur élimination d'entrée il y a un an en République tchèque, les Bleus ont opté en 2010 pour un discours plus pondéré. Oubliés les nouveaux Mousquetaires qui devaient tout ravager sur leur passage et offrir un dixième Saladier d'argent à la France. « Cette équipe a un tel potentiel qu'il est normal d'en attendre beaucoup, admet Guy Forget, qui entame sa treizième campagne de capitaine tricolore. Mais on était encore un petit peu tendre l'année dernière. Ce sera différent cette fois. »« approche différente »D'abord parce que la nouvelle génération n'aura pas toutes les clés du premier tour contre l'Allemagne, ce week-end à Toulon. Gilles Simon blessé et Richard Gasquet réduit à un rôle de « sparring-partner », Forget s'appuiera sur une paire Llodra-Benneteau inédite en Coupe Davis mais qui s'est imposée il y a dix jours à Marseille. De quoi envisager sereinement le gain du point crucial de double, samedi.Dès ce vendredi, Gaël Monfils tentera, lui, de faire oublier le fiasco de Maastricht. Pour son baptême du feu, en barrage, le Parisien avait sombré contre l'obscur 122e mondial Thiemo De Bakker. « à mon premier Roland, j'ai pris 6-3, 6-1 et 6-0 au premier tour. Ça ne m'a pas empêché de faire les demi-finales après », glisse « Monf'». L'absence du leader allemand Tommy Haas lui offrira en plus un match d'ouverture plus abordable contre Philipp Kohlschreiber. « L'attitude de Gaël a changé. À Maastricht, il était très optimiste, ce qui était peut-être une façade. Son approche est aujourd'hui différente et c'est mieux comme ça », apprécie Forget. « Il a compris que c'était un événement particulier, qui méritait d'être pris vraiment au sérieux », reprend Jo-Wilfried Tsonga, taulier assumé de l'équipe.Transcendé par l'ambiance collective, le Manceau a remporté ses six premiers simples de Coupe Davis. Benjamin Becker, qui a comme seul fait d'arme d'avoir mis fin à la carrière d'Andre Agassi, ne devrait pas constituer un premier obstacle infranchissable. « Et pour voir évoluer mes joueurs depuis six jours, ils ne pèchent surtout pas par excès de confiance, assure Forget. Ils ne veulent pas tout gâcher car cette Coupe Davis, on va la gagner ! Tout ce que je ne peux pas dire, c'est quand. Ça ne me déplairait pas que ce soit cette année. »Sylvain Coullon, avec Éric Salliot, à ToulonCe vendredi (à partir de 13 heures) : Monfils - Kohlschreiber ; Tsonga - Becker.af
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