Société Générale confirme son redressement dans ses grands métiers

cite>Société Généralecute; Générale poursuit sa convalescence. La banque de La Défense a réalisé entre juillet et septembre son meilleur trimestre depuis la mi-2008, avec un résultat net part du groupe de 426 millions d'euros (voir illustration). Une performance à peu près en ligne avec les prévisions, ce qui n'a pas empêché le titre de s'adjuger 4,56 % hier à 45,64 euros. Les investisseurs ont apprécié la réduction de 3,6 % des encours pondérés, qui pousse le ratio de fonds propres durs à 7,9 %.offensive commercialeAu plus haut depuis la mi-2007, le produit net bancaire bondit de 19 %. Il bénéficie de la réduction des impacts comptables négatifs liés à la crise à 751 millions, contre 1,7 milliard au trimestre précédent, et de bons résultats opérationnels. Notamment dans la Banque de financement et d'investissement (BFI), qui réalise la deuxième meilleure performance commerciale de son histoire, avec des revenus de 1,5 milliard, auxquels s'ajoutent 1 milliard de revenus de « trading », dont une partie « significative » liée aux opérations clients. « Notre génération de revenus est forte et équilibrée entre nos trois pôles, explique à «?La Tribune?» Michel Peretié, le patron de la BFI. Dans les activités de taux, on observe une normalisation des paramètres de marché et une pression sur les marges, mais nous consolidons les parts de marché gagnées depuis le début de l'année ». Les revenus du pôle taux, change et matière premières, en baisse de 32 % sur trois mois, ne devraient plus se replier que « marginalement », selon Michel Peretié. Quant au pôle actions, il affiche un PNB en hausse de 3 % par rapport au trimestre précédent, déjà très solide. Enfin, le pôle financement et conseil réussit son meilleur troisième trimestre, tiré par les financements structurés. Interrogé sur les actifs de BFI qui vont être mis en vente outre-Manche, Michel Peretié reconnaît qu'il y a « des choses très intéressantes », mais rappelle que les priorités du groupe vont à la banque de détail, notamment à l'Est, et à la banque privée.L'autre motif de satisfaction est la banque de détail. En France, les réseaux (y compris Crédit du Nord) affichent 48.700 ouvertures nettes de comptes, contre 21.200 de janvier à juin. Un réveil qui s'explique par une offensive commerciale en direction des étudiants, une cible très volatile, et par un coup d'accélérateur sur le crédit à l'habitat (+ 25 % de production sur trois mois). La division dépasse légèrement son objectif de croissance des revenus de 2 %, avec un coût du risque stabilisé. À l'international, les revenus progressent légèrement, mais sont grevés par un coût du risque qui continue à progresser, à 200 points de base (soit 2 % des encours), contre 185 points de base d'avril à juin. La bonne nouvelle vient de Russie, où le coût du risque se replie à 523 points de base, après un pic à 559 points de base. Reste maintenant pour Société Généralecute; Générale à convertir ces bons niveaux de revenus en capacité bénéficiaire.
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