La Société Généralecute; Générale ne retrouve pas sa rentabilité d'hier. Le coût du risque continue de faire souffrir le modèle de profitabilité de la Générale. Au troisième trimestre, le rendement de ses fonds propres atteint seulement 4,1 % et 0,7 % depuis le début d'année. Ce niveau tranche avec celui d'avant-crise du premier semestre 2007, qui était de 25 %. La seule activité à résister est le réseau de banque de détail en France dont la rentabilité retrouve son niveau de 2007 à un peu plus de 20 %. Celles des réseaux internationaux et de la gestion d'actifs ont été divisées par deux. Les services financiers spécialisés enregistrent un rendement des fonds propres de seulement 1,8 % depuis le début de l'année contre environ 15 % auparavant. Mais surtout, la banque de financement et d'investissement, qui a été le moteur de rentabilité de la Société Généralecute; Générale pendant six ans, affiche un rendement de 7 % contre une moyenne de 40 % à 50 % avant la crise.En résumé, la SocGen est face à « la difficulté de renouer avec une rentabilité supérieure au coût du capital compte tenu d'un coût du risque très élev頻, note à l'AFP Pierre Chédeville, analyste de Crédit Mutuel-CIC. C'est justement le coût du risque qui est le facteur de chute de la rentabilité. Entre 2005 et 2007, les banques ont bénéficié d'un coût historiquement bas qu'elles ne retrouveront pas de sitôt. Or, à l'époque, le modèle de la Société Généralecute; Générale était de favoriser les faibles volumes à forte rentabilité. Désormais, il manque à la banque un niveau de revenus suffisamment élevé pour absorber un coût du risque important et dégager en même temps de la rentabilité. Pour autant, elle a commencé à miser davantage sur les revenus. La banque d'investissement a enregistré depuis le début de l'année plus de 2,5 milliards d'euros de revenus par trimestre contre environ 2 milliards d'euros avant la crise. M. Pe.Entre 2005 et 2007, les banques ont bénéficié d'un coût historiquement bas.

latribune.fr

05 Nov 2009, 1:46

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