BPCE boucle sa réorganisation et confirme son redressement

Essai transformé. Après avoir rassuré sur sa capacité bénéficiaire au premier trimestre avec 1 milliard d'euros de bénéfice, le groupe BPCE, né il y a un an de l'union des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne, confirme son redressement en dégageant un résultat net de 935 millions d'avril à juin, malgré un environnement plus volatil. Une performance tirée par la montée en régime de ses métiers « coeur », dont la contribution au résultat semestriel a plus que doublé sur un an, à 1,85 milliard. En banque commerciale et assurance, les revenus progressent ainsi de 6 % ce trimestre, à 3,75 milliards, dont 46 % proviennent des Caisses d'Épargne et 40 % des Banques Populaires. Même dynamisme dans l'immobilier (+ 6 %) et dans le pôle assurance, international et autres réseaux (+ 12 %).chute des provisionsChez Natixis, filiale à 72 % de BPCE, le trimestre est conforme aux concurrents avec une chute de 53 % des activités de marché et une reprise des métiers de financement. Mais c'est surtout la chute vertigineuse des provisions, passées de 1 milliard à 93 millions, qui permet à Natixis de dégager 522 millions de bénéfice. Dans les autres métiers, la baisse des revenus de l'assurance est compensée par la bonne tenue du crédit à la consommation et des services de cautions.Sur l'ensemble du groupe, les frais de gestion restent stables, tandis que le coût du risque s'effondre de 68 % sur un an, avec des provisions en baisse de 1,26 milliard. À l'arrivée, le coefficient d'exploitation chute de 4 points, à 64,1 %, dépassant déjà l'objectif de 66 % fixé pour 2?013. BPCE a bouclé sa réorganisation en validant ce jeudi la remontée dans son organe central des filiales qui n'avaient pas été apportées à la fusion l'an dernier. Fort de ses bénéfices du premier semestre, le groupe a annoncé qu'il allait rembourser à l'État 1,8 milliard d'actions de préférence dès ce vendredi, puis 800 millions de titres subordonnés mi-octobre, en profitant du bouclage de la vente de la SMC à la Société Généralecute; Générale. Sa dette, qui sera ainsi réduite à 2,9 milliards, contre 7 l'an dernier, a plus que jamais vocation à être entièrement remboursée d'ici à 2013. B. J. et M. Pe.
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