Comme chez beaucoup de vos concurrents, les revenus de la banque d'investissement sont en forte baisse.Que vous inspire cette tendance ?D'une part, le deuxième trimestre 2009 avait été extraordinaire. D'autre part, cette année, nos revenus du deuxième trimestre n'ont reculé que de 15 % par rapport au premier trimestre, alors que nos concurrents baissent plutôt de 35 %. Certains commencent à réfléchir à deux fois quand il s'agit de poursuivre leurs investissements dans ce secteur, et plusieurs ont déjà gelé leurs embauches. Pour nous, cela ne changera rien. Nous estimons que, lorsque le marché est difficile, les meilleures entreprises réussissent mieux, donc les prochains mois seront meilleurs pour nous. Pour preuve, si nous avons réalisé la plupart de nos embauches au premier semestre car nous préférons avoir nos employés pour l'année entière, nous allons les poursuivre dans les prochains mois.Comment expliquez-vous la chute des revenus de la banque de détail ?La période s'est avérée très compliquée pour l'industrie, avec les problèmes de l'euro, l'élection britannique, les inquiétudes sur la santé de l'économie américaine. Ce cycle économique difficile, aussi bien pour le commerce que pour les affaires, s'est notamment ressenti dans le crédit, en particulier en Espagne. Mais nous attendons une amélioration naturelle de la conjoncture d'ici à la fin de l'année.

latribune.fr

05 Août 2010, 23:22

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