Nicolas Sarkozy aujourd'hui au Kazakhstan pour une pluie de contrats

?PAYS éMERGENTSasie centrale Après les PME, les grandes entreprises exportatrices. Nicolas Sarkozy est attendu aujourd'hui au Kazakhstan pour une courte visite d'État au cours de laquelle plusieurs groupes français signeront d'importants contrats avec ce vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures et en uranium. Le plus important (environ 1 milliard d'euros) portera, selon l'Élysée, sur une prise de participation de Total et GDF Suez dans le champ gazier de Khvalynkoye, en mer Caspienne.Bien qu'enclavée, cette ancienne république soviétique d'Asie centrale, dirigée d'une main de fer par le président Nursultan Nazarbaïev, n'en est pas moins très courtisée par les grandes compagnies pétrolières. La mise en production courant 2012 du gisement géant de Kashagan ? la plus grosse découverte des trente dernières années ? va déboucher sur un doublement de la production (1,5 million de barils par jour en 2008). Total possède une participation de 16,8 % dans ce champ dont la mise en production a pris plusieurs années de retard.construction de pipelinesPour acheminer le pétrole jusqu'à la mer Noire ou directement jusqu'aux consommateurs européens, la construction de nombreux pipelines s'impose. La visite de Nicolas Sarkozy est le point de départ de négociations exclusives entre le Kazakhstan et un consortium dirigé par Spie Capag (groupe Vinci) pour la construction d'un oléoduc entre Kashagan et le littoral de la Caspienne. Le contrat pourrait atteindre 2 milliards d'euros, dont 1,2 milliard pour les entreprises françaises.D'autres contrats concernant l'espace (EADS Astrium), les communications militaires (Thales), le combustible pour centrales nucléaires (Areva) ou le tramway de la capitale Astana (Alstom) devraient être signés à l'occasion de cette première visite d'un président français au Kazakhstan depuis 1993. Ce pays vaste comme cinq fois la France est également courtisé par la Chine. Fin septembre, le fonds souverain Chinois CIC a pris une participation de 11 % pour 939 millions de dollars dans la compagnie pétrolière KazMunaiGas. Les investissements étrangers représentent plus de 7 % du PIB contre moins de 1 % en Russie par exemple. Xavier Harel
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