Chine : divorcer...pour échapper à une taxe immobilière

Ils divorcent pour... mieux se remarier ensuite, mais surtout pour éviter de payer une taxe immobilière. C\'est le curieux phénomène qui frappe la Chine en ce moment. Le pays a en effet enregistré une flambée du nombre de divorces cette semaine. Des dizaines de milliers d\'euros d\'économiesA l\'origine de cette tendance, une nouvelle loi adoptée vendredi par le gouvernement central. Celle-ci prévoit une taxe de 20% sur les plus-values à la vente de propriétés dans un souci de contenir les prix de l\'immobilier et de limiter la spéculation. Mais une faille législative permet - dans certaines conditions - aux couples possédant deux biens immobiliers de divorcer, de se partager les deux propriétés et d\'en revendre au moins une sans impôt. Les deux divorcés peuvent ensuite se remarier. Un grave problème immobilierL\'économie ainsi réalisée peut atteindre des dizaines de milliers d\'euros. Sachant que les prix de l\'immobilier sont devenus un grave problème en Chine. La cherté des logements ces dernières années a en effet exclu de larges pans de la population de l\'accession à la propriété. Aussi, pour endiguer la flambée des prix, le gouvernement a pris depuis 2010 plusieurs séries de mesures restrictives, dont des limitations sur l\'achat d\'un deuxième et d\'un troisième logement par les particuliers, un relèvement de l\'apport personnel pour obtenir un crédit ainsi que l\'introduction de taxes foncières dans certaines villes.Effet immédiatLes Chinois n\'ont donc pas manqué l\'occasion de profiter de cette aubaine. \"Je compte vendre mon bien immobilier cette après-midi\", a ainsi déclaré à l\'AFP une habitante à Shanghai, tout juste après avoir obtenu son certificat de divorce. Les villes de Canton (sud), Harbin (nord) ou Ningbo (est) ont également enregistré un phénomène similaire, selon la presse.Un casse-tête qui embarrasse les autorités. Un officier d\'état-civil de la métropole, cité par le quotidien de Shanghai, a ainsi confié son impuissance face à la situation: enregistrer des demandes de divorces de la part d\'habitants qui ne cachaient pas leur intention de se remarier peu après. Un responsable a toutefois mis en garde les épouses contre des maris volages qui profiteraient de l\'occasion pour divorcer pour de bon. 
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