bâtiment

Un marché potentiel à la mesure du gisement d'économies Avec 43 % de l'énergie finale consommée et 23 % des émissions de CO2 en France en 2007, le bâtiment reste le plus gros consommateur d'énergie et le deuxième secteur émetteur de CO2 après celui des transports. Le plan Grenelle bâtiment est ambitieux. Il vise à réduire la consommation d'énergie au mètre carré, pour le neuf, à 50 kWh dès 2010 pour les bâtiments publics et tertiaires et, en 2012, pour les autres bâtiments. Dans l'existant, l'efficacité énergétique doit être améliorée d'au moins 38 % d'ici à 2020. Aucune chance d'y parvenir sans un effort massif, sur le neuf et surtout sur l'existant. Le parc immobilier français se renouvelle au rythme de 1 % par an et comporte encore 19 millions de logements construits avant 1975. Il s'agit donc de rénover 400.000 logements par an entre 2013 et 2020 pour un chiffre d'affaires annuel estimé entre 12 et 14 milliards d'euros. Une aubaine pour tous les corps de métiers, de l'enveloppe du bâtiment au matériel de chauffage en passant par les installateurs d'énergies renouvelables. Mais pour récolter cette manne, le secteur devra former suffisamment (en quantité et en qualité) de professionnels compétents, apprendre à raisonner en coût global ? prenant en compte les économies d'énergie réalisées sur la durée de vie du bâtiment ? et mieux valoriser financièrement les bâtiments performants sur le plan énergétique. D. P.
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