Le grand défi de la réputation

Une préoccupation sous-tend les travaux de toutes les organisations financières luxembourgeoises : préserver la réputation de la place. « C'est le grand public qui en a une image désastreuse, et particulièrement en France, souligne Fernand Grulms, président de Luxembourg For Finance, le lobby officiel de la place. Les investisseurs, quant à eux, apprécient notre professionnalisme et la qualité de notre régulation. » Mais l'affaire Madoff reste très présente dans l'esprit des Français au travers de son volet luxembourgeois, Luxalpha et Luxinvest. La question de la responsabilité de la banque dépositaire sera tranchée en justice, ce qui demandera plusieurs années et continuera de susciter des interrogations. En contre-feu, le pays multiplie les preuves de bonne volonté pour redorer son image : code de conduite pour les fonds, mise en avant de la microfinance ou des fonds socialement responsables, lutte intensifiée contre le blanchiment, augmentation envisagée des pouvoirs de sanction de la CSSF... L'enjeu est de taille, l'industrie financière représentant 12 % de l'ensemble des revenus de l'État luxembourgeois.
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