En 2009, une dizaine d'éditeurs ont proposé de nouvelles éditions de leurs offres ou se sont positionnés sur le marché du réseau social d'entreprise. Certains d'entre eux sont solidement implantés dans les entreprises et bénéficient d'une antériorité sur le marché et d'un bon retour d'expérience : Jive, Lotus Connections (IBM), Socialtext, et la start-up française BlueKiwi. D'autres, nouvellement positionnés, devraient bénéficier de leur parc installé. Comme SharePoint 2010 (Microsoft), et Jalios, un spécialiste de la gestion du contenu. Enfin, de nouveaux venus veulent s'imposer : Knowledge Plaza, YoolinkPro et Jamespot.pro.Le mode locatif (ou SAAS, pour «?software as a service?») est parfait pour les entreprises qui souhaitent développer un pilote pour valider le concept. Agiles, les jeunes éditeurs incluent de nouvelles fonctions tous les six mois. En revanche, les éditeurs traditionnels que sont IBM et Microsoft « n'ont pas développé d'offre SAAS », pointe une étude de la SSII Useo.« Une entreprise voulant développer un réseau social doit d'abord clarifier les usages types qu'elle veut développer, explique Arnaud Rayrole, fondateur d'Useo. Les pratiques sociales sont en rupture des pratiques courantes connues de l'entreprise. » Aussi faut-il savoir si celle-ci s'intéresse à la simple gestion des connaissances ou à la mise en avant des expertises. Auparavant, l'entreprise essayait de classer l'information. Avec l'arrivée des nouveaux outils, elle cherche à fédérer les expertises. Une fois que cette mutation en cours est comprise, il est possible de clarifier les choix, puis de trouver l'outil qui correspond (à découvrir sur Useo .fr). Outre la gestion des connaissances, on peut citer le travail en collaboration, la gestion de la relation client et la communication.comprendre les opportunitésLa première étape est donc de comprendre les opportunités des potentiels du Web. La deuxième est de les décliner dans un contexte opérationnel. « Au niveau technique, c'est le système d'information qui se socialise en mettant en avant l'individu, le collaborateur, note Arnaud Rayrole. Cela va plus loin que les forums traditionnels. On parle d'espace de dialogue et on y trouve des fonctions de microblogging qui se rapprochent de Twitter. »Quel est le principal danger ? « Mettre en place un outil et le laisser en libre-service, affirme Arnaud Rayrole. Il ne faut pas imaginer que les gens vont trouver spontanément une utilité à ces outils. » P. B.

latribune.fr

07 Mars 2010, 23:20

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