Coupe Davis  :

Au coeur du mois de juillet, face à l'armada espagnole, dans une salle enfiévrée, on se souviendra peut-être de ce match face à l'Allemagne, remporté sans trembler. Du concept des quatre « nouveaux mousquetaires », mort-né dès le premier tour l'an passé, est sorti un groupe consistant en tout point ce week-end à Toulon. Solidarité, jeu, efficacité... Tous les ingrédients étaient là. « Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ces six garçons vivre ensemble un week-end durant. Ils sont tous très proches et s'entendent très bien », a retenu le capitaine, Guy Forget.Esprit es-tu là ? Oui ! Derrière Tsonga, les Bleus ont affiché une unité qu'on ne leur connaissait pas, le ciment des belles équipes. Même le remplaçant, Richard Gasquet, même le blessé, Gilles Simon, étaient bien présents au bord du court. « Il y a une vraie cohésion entre les joueurs. On sent qu'il y a une équipe très homogène qui peut voyager loin », admet notre consultant tennis, Patrice Dominguez.benneteau solideà Toulon, personne ne s'est échappé. Monfils n'a pas craqué, comme en 2009, et a même renversé la situation dans le deuxième set contre Kohlschreiber. Tsonga, pas au top, a fait le métier, et la paire Benneteau-Llodra a été remarquable. Mention spéciale à Julien Benneteau qui, pour sa première sélection, n'a pas flanché. Face à l'Espagne de Rafael Nadal [que la France n'a plus battu depuis 1923, Ndlr] en juillet en quart de finale, il faudra tout ça et même plus : « On aura la chance de ne pas être favoris et ça va nous faire du bien, rigole déjà Jo-Wilfried Tsonga. Ça va être chaud ! »M. M. avec E. S., à Toulonles Bleus ont affiché une unité qu'on ne leur connaissait pas, le ciment des belles équipes.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.