les numéros les plus marquants de la revueLes crises financières (numéro 37. 1999). La finance face à la perte de confiance (numéro 51. 2002). Réformer l'assurance santé (numéro 49. 2002). Les pandémies (numéro 66. 2006). La dépendance (numéro 47. 2001). Le choc démographique (numéro 75. 2008). Dépendance, perte d'autonomie, analyses et propositions (numéro 78. réalisé en juin 2009, en partenariat avec la revue « Esprit »). L'environnement et le temps de la précaution (numéro 11. 1992, et numéro 64. 2005). Les risques de la nature (numéro 20. 1994).Le pari de pascal et la probabilité de gain et de perteVoyons, puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gagner ; mais s'il y en avait trois à gagner, il faudrait encore jouer [...] et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé de jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois, à un jeu où il y a pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur. [...] Cela ôte tout parti. Partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinités de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a pas à balancer, il faut tout donner. » Blaise Pascal, « Pensées n° 233 ».Démosthène et la naissance de l'assuranceIl dit que l'acte oblige à rendre les fonds, seulement au cas où le navire sera de retour à bon port. Mais il t'oblige aussi à charger sur le navire des marchandises achetées avec ces fonds, à peine de payer 5.000 drachmes. Loin d'obéir à cette clause de l'acte, tu as commencé par l'enfreindre, et n'ayant rien chargé sur le navire, tu soulèves une contestation sur un article d'un contrat que toi-même a déchiré. Tu reconnais que tu n'as rien chargé sur le navire, au Bosphore, mais tu prétends avoir remis l'or au capitaine. En ce cas, pourquoi parler du navire ? Tu n'avais aucune part dans les risques du navire, puisque tu n'y mettais rien. »

latribune.fr

07 Avr 2010, 23:19

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