Pessimisme dans le rail français

Les perspectives de moyen terme dans l'industrie ferroviaire française ne sont guère réjouissantes. Sur la période 2011-2013, et même au-delà sans doute, la Fédération des industries ferroviaires (FIF), qui regroupe les acteurs du secteur, s'attend à un « ralentissement significatif de son activit頻. Surtout dans le matériel roulant. « Certaines options n'ont pas été levées en raison de la crise », explique Jean-Pierre Audoux, délégué général de la FIF. La SNCF, qui avait commandé en 2004 un total de 400 locomotives diesel, incluant des options, ne s'en fera livrer que 200 au maximum. « Nous allons être dans un creux pour les TGV. C'est surtout l'urbain qui fera l'objet de livraison. » L'an dernier, la SNCF, en difficultés financières, a dû renoncer à son grand programme de renouvellement de son parc de TGV (300 à 400 rames) et se contenter de faire rénover ses anciennes rames. L'évolution devrait toutefois être contrastée, avec une activité en hausse pour les métiers de l'infrastructure. « Nous sommes face à une montée en puissance de la rénovation du réseau ferroviaire et quelques compartiments de ligne à grande vitesse devraient être réalisés », indique Jean-Pierre Audoux. L'année 2010 devrait donc se situer aux mêmes niveaux que 2009 (l'industrie ferroviaire française avait alors réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros, stable par rapport à 2008). « Cela représente un haut niveau d'activit頻, assure Jean-Pierre Audoux. Le marché français a représenté 3 milliards d'euros, dont près des deux tiers pour le matériel roulant, 16 % pour les équipements de matériel roulant, 10 % pour l'infrastructure et 4 % pour la signalisation. I. S.
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