« Disney a pensé "Tron, l'héritage" de manière globale »

Kevin Flynn (Jeff Bridges) est retenu depuis vingt ans dans Tron, un monde virtuel et violent qu'il a contribué à créer. Son fils Sam va tout faire pour l'aider à s'échapper... Malgré un scénario un peu prévisible, impossible de résister à la magnificence de l'univers techno-futuriste imaginé par Joseph Kosinski pour « Tron, l'héritage ». Baignant dans une 3D saisissante, le film bénéficie d'effets spéciaux incroyables ainsi que d'une bande-son des Daft Punk soutenant à merveille l'action. Sean Bailey, producteur du film, désormais President of Production au sein de la Disney Company nous en dit plus.Comment vous êtes-vous retrouvé sur ce projet ?Le studio cherchait un moyen de revenir à « Tron » et de travailler avec du « sang neuf ». J'ai beaucoup côtoyé de jeunes artistes comme Matt Damon et Ben Affleck avec qui j'ai monté ma première compagnie. Ou encore des scénaristes tel Ted Griffin, l'auteur de « Ocean's Eleven ». Et puis, j'ai mené de nombreux projets de films ou de programmes télé pour Disney. Ce qui explique certainement qu'on ait fait appel à moi.Quel est le budget de « Tron » ?Nous ne communiquons généralement pas sur les chiffres, même si le « New York Times » a parlé de 170 millions de dollars. Ce sont les effets spéciaux qui ont coûté le plus cher et plus particulièrement la technologie appliquée à Jeff Bridges pour créer le personnage de Clu, qui est totalement numérique. C'était très important pour nous de réaliser quelque chose de visuellement novateur comme cela avait déjà été le cas pour le premier « Tron » en 1982. Même si à nos yeux, ces effets n'ont qu'un but : servir une histoire émotionnellement forte.En quoi produire ce film a-t-il été différent de la manière dont vous avez travaillé auparavant ?L'échelle n'a rien à voir. Ici nous avons multiplié l'utilisation de technologies différentes comme jamais auparavant. Disney a surtout pensé et lancé « Tron, l'héritage » de manière globale, qu'il s'agisse du film, de la série télé, des attractions dans les parcs à thème ou des produits dérivés. Cette manière de travailler bénéficie à l'ensemble des départements de l'entreprise. Jérôme Béalès et Yasmine You
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