Rififi à la tête de Areva TA avec la démission surprise du PDG, Yves Lapierre, selon nos informations. Le groupe nucléaire profite de ce départ pour changer la gouvernance de sa filiale en dissociant le poste de PDG avec la création d'une fonction de président non exécutif et un directeur général. C'est le prélude à la réorganisation que le groupe met en oeuvre et dans laquelle, notamment, Areva TA va devenir une business unit. Yves Lapierre est remplacé de façon transitoire par un président du conseil d'administration, Dominique Mockly, qui garde sa fonction de directeur du développement international d'Areva et par un directeur général, Joël Pijselman, qui conserve aussi son poste de directeur industriel du groupe nucléaire.Le départ d'Yves Lapierre est la conséquence, explique-t-on en interne, de la tentative d'escroquerie qui a failli réussir en janvier aux dépens d'Areva TA. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour faux et tentative d'escroquerie après qu'un homme se faisant passer pour un policier a tenté de soutirer près de 1 million d'euros à la filiale d'Areva. « Il assume ce dysfonctionnement et en a tiré les conséquences », assure-t-on. D'autres avançaient comme hypothèse de son départ une divergence de vue sur la réorganisation d'Areva. Michel Cabirolcréation d'une fonction de président non exécutif et d'un poste de directeur général.

latribune.fr

09 Févr 2010, 9:55

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