Le CAC 40 s'installe au-dessus des 4.100 points

Après avoir effacé le seuil psychologique des 4.086 points en clôture lundi, l'indice vedette de la place parisienne, qui a longtemps hésité sur la marche à suivre tout au long de la séance de mardi, est finalement parvenu à terminer au-dessus des 4.100 points. À la clôture, le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,43 % à 4.108,27 points. Pour les spécialistes, cette hésitation tient au fait qu'après avoir effacé son record absolu de 2010, l'indice parisien devait tester le seuil des 4.100 points avant de valider plus concrètement la prochaine étape des 4.500 points.Pour ce faire, les bonnes nouvelles ne manquaient pas. Notamment du côté des entreprises dont l'actualité sera animée, cette semaine, par de nombreuses publications de résultats annuels parmi lesquels ceux d'ArcelorMittal ont déjà convaincu le marché ce mardi. Et cela alors que la dynamique spéculative alimentée par les opérations de fusions/acquisitions constitue déjà un solide soutien de cours En tout état de cause, cela a suffi au marché parisien pour se maintenir à la hausse malgré le relèvement de 25 points de base des taux chinois à un an.Vivendi dérapeDans ce contexte, la plus forte hausse du CAC 40 est revenue à Peugeot (+ 4,28 %), qui a profité à la fois des bons résultats de Faurecia (+9,41 %) mais également des bons chiffres délivrés par BMW le matin même dont les ventes ont progressé de 28 % en janvier. Au-delà, c'est l'ensemble du secteur qui a été bien orienté. Troisième plus forte hausse du CAC 40, Renault s'est adjugé 2,98 %. Dans une moindre mesure, Michelin s'est apprécié de 1,17 %. Le constructeur de la marque au losange a été suivi de près par ArcelorMittal (+ 2,81 %), qui a publié, avant Bourse, de bons résultats annuels. À l'inverse, la plus forte baisse de l'indice parisien a été signée par Vivendi (- 2,47 %), au lendemain de la décision de SFR de renoncer à répercuter la hausse de la TVA sur ses prix. Le titre a fait l'objet d'un abaissement de recommandation de la part d'Exane qui est passé de « surperformance » à « neutre » du fait de la dégradation des perspectives de croissance sur le marché français des télécommunications dans un contexte de concurrence accrue et de pression sur les prix. G. V. + 0,43 %
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