à l'heure actuelle, c'est le meilleur au monde... » Comme tout le monde, Grégory Coupet est sous le charme. L'ancien portier de l'OL, aujourd'hui au PSG, savoure les exploits de son successeur, Hugo Lloris. Depuis le début de saison, le natif de Nice enchaîne les sorties flamboyantes et les parades spectaculaires dans les buts rhodaniens. Mercredi soir, il a à nouveau brillé en détournant une tête puissante du Bordelais Wendel à deux minutes de la fin. Une parade synonyme de qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions. Une première pour Lyon. Un exploit de plus pour son gardien prodige. « Lloris est talentueux. On le savait, il a confirmé », résume Laurent Blanc, le coach girondin. « C'est un gardien formidable, il mérite tout ce qui lui arrive », appuie Cris, son coéquipier et capitaine. Titulaire chez les Bleus, attendu comme le sauveur lors de la prochaine Coupe du monde, l'intéressé garde la tête sur les épaules. « Il a simplement l'impression de bien faire son travail. Il gère la pression de manière très positive », confie l'un de ses très proches, qui souhaite garder l'anonymat. Enfant, Lloris préférait le tennis. à 6 ans, il intègre tout de même la section football du centre culturel de Simiez, un quartier niçois. Alors que tous les gamins veulent jouer en attaque, lui préfère enfiler les gants. Pour ressembler à son idole ? « En fait, il n'en avait pas vraiment, poursuit notre interlocuteur. Il appréciait Peter Schmeichel, Fabien Barthez ou Iker Casillas, pour sa précocité. Mais il n'a jamais essayé de faire de l'imitation. » Après avoir rejoint le centre de formation de l'OGC Nice, le jeune Hugo débute en L1 le 18 mars 2006 face à Nancy (1-0), à l'âge de 19 ans. S'ensuit un concert de louanges, qui n'a depuis jamais cessé. « Il a été très fort dès le départ, se souvient Bruno Valencony, l'ancien entraîneur des gardiens niçois. Il a des qualités mentales exceptionnelles et il est toujours prêt à travailler. Il est en train de confirmer tout le bien qu'on pensait de lui. »sage et réfléchiSur le terrain, Lloris fait l'unanimité. En dehors également. Avec son sourire poli et son air timide, il renvoie l'image d'un garçon discret de 23 ans. « Il mène une vie plutôt tranquille, conclut notre interlocuteur. C'est un jeune de son époque. Il va de temps en temps au restaurant ou au cinéma avec ses amis. Mais il se tient à l'écart de l'activité médiatique. C'est un choix réfléchi, qui correspond à sa nature. » Couvé par son clan, l'international français (9 sélections) se concentre sur sa carrière. En prenant les objectifs les uns après les autres. Courtisé par de nombreux clubs, dont Manchester United et la Juventus de Turin, il semble pour l'heure privilégier son aventure lyonnaise. Jusqu'en 2011 au moins.

latribune.fr

08 Avr 2010, 23:22

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