sports de glisse

Aux côtés des skis « freeride » destinés aux amateurs de frissons à Verbier ou à Tignes, se sont développées des gammes de skis plus souples et accessibles à des skieurs moins chevronnés. En tout cas des skieurs qui ne vont pas soumettre leurs planches aux sauts de barres des pros ! La gamme X Wing de Salomon répond à ces attentes. Pour la huitième année se tenait sur les pistes de Courchevel, Méribel, Les Ménuires et Val-Thorens, lundi dernier, le X Wing Rally, le plus grand rassemblement de skieurs amateurs : des boardercross, freerides, derbys et slaloms ouverts à tous en équipes de trois.La neige de printemps a cette particularité : le manteau se transforme au fil des heures. La neige subit en effet un cycle de gel la nuit, puis de dégel sous le soleil. Elle n'a donc pas la même consistance toute la journée. Tôlée le matin, car encore sous l'effet de la gelée nocturne, elle fond progressivement pour devenir très agréable en milieu de journée... avant de devenir de la « soupe », une neige fondue et lourde, ou du « gros sel », des gros cristaux collant sous vos spatules en fin d'après-midi. Impossible à skier ! Vous l'avez compris, le créneau 11 heures-14 heures, en suivant la course du soleil sur les pistes, est le créneau idéal.Les skis qui conviennent le mieux pour cette saison doivent donc être plutôt joueurs, surtout très versatiles : offrant une bonne accroche sur la glace matinale pour vous rassurer, tout en disposant d'une suffisante souplesse pour l'après-midi dans une neige plus meuble. Contrairement aux planches d'hiver, la capacité à déjauger - c'est-à-dire à sortir la spatule de la neige profonde - n'est pas vraiment une nécessité au printemps vu le peu de poudreuse que vous trouverez. Le ski idéal « toute neige » n'existe pas : il vous faut choisir entre un peu plus de souplesse ou un peu plus de rigidité. Côté accroche et sentiment de sécurité, les Tornado Ti (Salomon), puissants et précis grâce à un noyau bois, sont des skis pour tous les terrains, plutôt orientés piste (70 %), mais vous permettant d'aller jouer en hors piste (30 %) sans difficulté. Avec un patin (la partie sous la chaussure) de 79 mm, vous avez un ski creusé mais qui reste assez étroit, facile à conduire d'où son profil plutôt piste. « La largeur sous le pied détermine la portance, permettant de rester en surface sur la neige, et la polyvalence du ski », explique François Barbier, le directeur général de Salomon. Côté côtes, les Enduro, qui vont succéder l'hiver prochain aux actuels Fury, sont plus généreux. Avec un patin de 84 mm, c'est le modèle le plus polyvalent « all mountain » de Salomon, vous procurant de vraies sensations grâce à un bon ressenti du terrain. Les Enduro, plus lourds que les Tornado, ont un autre avantage surtout pour un petit gabarit : vous gagnez en assise avec un ski qui colle bien à la neige. Ces sensations sont d'ailleurs accentuées par une technologie qui a le vent en poupe : le « rocker ». Pour les non-initiés, il s'agit d'une cambrure apportée à la spatule et au talon, « rendant le ski plus facile en facilitant l'entrée dans le virage », explique François Barbier. Résultat : un patin et un talon qui restent stables, même à haute vitesse dans une neige fraîche ou « traffolée ». Et ça marche très bien dans les derbys printaniers ! Franck Pauly
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