Rodriguez refroidit les investisseurs

LA VALEUR À SUIVREC'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Après avoir échappé de peu à la faillite, Rodriguez rencontre maintenant des démêlés avec la justice. Son PDG, Alexandre Rodriguez, vient d'être mis en garde à vue dans le cadre d'un vaste coup de filet opéré par la police judiciaire dans les Alpes-Maritimes. Le dirigeant serait soupçonné d'avoir « noué une relation amicale avec les présumés malfaiteurs », connus comme des figures du grand banditisme marseillais. Il n'en fallait pas plus pour provoquer un raz de marée vendeur sur le titre, qui a dévissé de 9,11 %, à 3,79 euros, avant que les cotations ne soient suspendues vers 10 h 20, à la demande de la société.Pour certains, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Désabusées, les équipes de Gilbert Dupont ont, notamment, choisi d'arrêter de suivre la valeur. Et cela, alors que leur objectif de cours sur l'action n'est plus que de 1,80 euro, soit près de 2 euros de moins que le niveau de ses dernières cotations. On peut comprendre leur inquiétude. La pérennité économique et financière du groupe est plus que jamais menacée. Surtout si Alexandre Rodriguez est jugé coupable de connivence avec la pègre. Dans le meilleur des cas, l'image du groupe, déjà fragilisée par une situation financière extrêmement tendue, en ressortira écornée. Aussi bien auprès des investisseurs que de riches milliardaires sensibles à la réputation de leur interlocuteur. A cela, s'ajoute une contrainte de taille : le plan de restructuration de Rodriguez validé par le tribunal de commerce de Cannes n'a toujours pas été approuvé en assemblée générale par ses actionnnaires. F. M.? 9,11 %
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