Royal Bank of Scotland repart de l'avant

« Nous courons un marathon, pas un sprint ! » Alors que ses compétiteurs britanniques se félicitaient tous cette semaine des bénéfices engrangés lors du premier semestre, Stephen Hester, le directeur exécutif de Royal Bank of Scotland (RBS), a tenu à rappeler que le bénéfice avant impôts de 1,1 milliard de livres sterling (1,4 milliard d'euros) enregistré ne signifiait pas un retournement complet de la situation de la banque. Il s'explique en effet surtout par la baisse de 2,4 milliards des charges liées à la couverture des prêts et par les 2,5 milliards de profits engrangés par sa division banque d'investissement. Le bénéfice net du groupe se limite d'ailleurs à 9 millions.L'humeur était d'autant moins à l'autosatisfaction chez RBS que de nouvelles critiques devraient se faire entendre à l'encontre de la banque détenue à 83 % par l'État britannique : les charges salariales de la branche d'investissement, parmi lesquelles sont inscrits les bonus, se sont maintenues, et ce malgré des résultats moins satisfaisants.Le groupe se concentre actuellement sur la vente annoncée de plusieurs de ses actifs non performants. Il a dévoilé la semaine dernière la cession de ses 318 succursales anglaises et écossaises à l'espagnol Santander pour 1,65 milliard de livres et celle des 80,1 % de sa société de carte de crédit WorldPay aux fonds privés Avent et Brain Capital pour 1,7 milliard. Stephen Hester a pour sa part encouragé l'État à entamer la revente de sa participation, ce qui serait considéré comme « un symbole fort ». Tristan de Bourbon
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