Everest affiche une offre globale de R&D pour moteurs thermiques

Haute-Normandie/automobileEverest ? acronyme d'Engine and Vehicle Engineering Research Testing ? est le nom du groupement d'intérêt économique (GIE) créé, dans la tourmente de la crise automobile, par six PME et laboratoires du secteur de la recherche, de l'ingénierie et des essais dans le domaine de la motorisation thermique. Installé sur le technopôle du Madrillet à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen (Seine-Maritime), Everest réunit six structures aux compétences complémentaires qui emploient au total 180 collaborateurs (dont 40 ingénieurs et 90 techniciens). Les PME MTT Moteurtest (essais de moteurs, Bosc-Roger-en-Roumois, Eure), Danielson Engineering (bureau d'études et usinage, Magny-Cours, Nièvre) et Areelis Technologies (mécanique des fluides, Le Madrillet) côtoient trois laboratoires et centres de recherche et de transfert de technologie du technopôle : le Centre d'études et de recherche technologique en aérothermique et moteurs (Certam), le Centre d'études vibro-acoustiques pour l'automobile (Cevaa) et l'Institut de recherche en systèmes électroniques embarqués (Irseem) qui dépend de l'école d'ingénieurs Esigelec. complémentaritésMembres du pôle de compétitivité Mov'eo, les structures fondatrices d'Everest ont souhaité « mutualiser leurs ressources et leurs compétences » afin de « se positionner comme fournisseur d'une offre globale » auprès de grands comptes de l'industrie internationale dans le domaine de l'ingénierie automobile et des transports. « Le but est de réunir les compétences de la chaîne de valeur du groupe motopropulseur », explique Martial Belhache, président d'Everest et président du Cevaa installé sur le technopôle du Madrillet. Dans sa plaquette de présentation, le GIE annonce « des capacités d'essais 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », la réalisation de « moteurs prototypes complets en quelques semaines seulement », ainsi que « la réactivité d'une petite structure ». Jean-Luc Dufour, président de MTT Moteurtest (chiffre d'affaires de 3,3 millions d'euros ; 20 salariés), voit dans Everest une structure très innovante d'« alliance de partenaires » proche de ce qui existe en Allemagne. « Nous présentons une offre élargie, avec une porte d'entrée unique », l'objectif étant d'« offrir plus de portes d'entrée à chacun d'entre nous ». Les six structures fondatrices viennent d'être rejointes par deux PME intervenant dans des secteurs connexes : Aboard Engineering (contrôle électronique de moteurs, Toulouse) et FH Electronics (conception et réalisation de calculateurs de contrôle de moteurs, Ménestreau-en-Villette, Loiret).Claire Garnier, à Rouen
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