Pierre Mariani, l'administrateur-délégué de Dexia, qui a pris les rênes de la banque franco-belge au plus fort de la tourmente, il y a tout juste un an, entrevoit avec confiance le bout du tunnel. Il a déclaré hier qu'il considérera avoir échoué si la banque ne peut se passer de la garantie des États à la fin octobre 2010. Pour preuve de sa conviction de réussir à sortir Dexia de l'ornière, il met son mandat en jeu. Il a ainsi ajouté dans une interview à la chaîne LCI qu'en cas d'échec, qu'il en « tirera les conclusions ». J'ai dit [?] qu'à la fin octobre 2010, Dexia devrait se passer de la garantie des États » pour l'émission de nouveaux emprunts.La banque franco-belge, au bord de la faillite il y a un an, a été sauvée par les États luxembourgeois, belge et français, qui lui ont apporté 6,4 milliards d'euros (à 9,90 euros par action !), et lui ont accordé leur garantie pour ses emprunts. La garantie a été prolongée d'un an, le 18 septembre, jusqu'au 31 octobre 2010, Dexia s'engageant à être en mesure de s'en passer au-delà.

latribune.fr

09 Oct 2009, 1:45

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